Flow Gate

installation in situ commandée par et créée en collaboration avec
Markus Bader du collectif d'architecture raumlaborberlin dans le cadre de sa Maison Fontaine
co-produit par le Goethe Institute Montréal et le Quartier des Spectacles
inclue dans le cadre du programme Future antérieur de La Biennale de Montréal (BNLMTL)
27 août - 26 octobre 2014, 11h - 23h, Montréal (Canada)

miroirs double-face, barres d'aluminium, câbles d'acier, lumières LED, détecteurs de mouvement
2m52 x 1m68 x 3m96

Une canopée, hautement réactive à son environnement, qui, comme l'eau met en évidence les variations subtiles et les rencontres entre les flux de la lumière environnante et lointaine, du vent et des passants. Chaque partie indépendamment, puis l'ensemble de la structure est déstabilisée, frémit. Elle remue et se secoue, de façon effrayante et magique. Une structure aérienne, à la fois pour arrêter et amplifier les flux, rendre visible l'invisible lien entre tous les éléments du site, et l'homme en lui.



Un soleil dans la fontaine. Un parasite pénétrant, traversant l’architecture, l’amplifiant, donnant de la lumière directe, de l'intérieur à son environnement, un liant à la présence de l'eau. Une plante suspendue, une sculpture, un mobile reproduisant le scintillement de la lumière lorsqu’au bord de l'eau tous les éléments de l’environnement se transforment sous le regard en une mutation permanente.

L’expérience du lieu, union directe à la matérialité des éléments en présence. Leurs extensions créent l'espace autour de l'individu. L’eau est un amplificateur, un démultiplicateur de corrélations. La lumière est un vecteur qui permet de lier l'eau et les éléments qui limitent ou occupent, l’espace. Elle révèle la variation des relations, des coexistences. Un environnement humecté conjugue et démultiplie les révolutions lumineuses, rend perceptible ces dimensions palpables mais invisibles du réel, qui n'attendent qu'à être captées, bloquées, réfléchies, amplifiées, qu’à apparaître pour échapper.





Cécile Martin souhaite remercier Markus Bader, Kaisa Tikkanen,
et tout particulièrement Raphaëlle Steis-Tassé et Gregory Smith
ainsi que Julie Méalin, Rod Shearer et Victor Emmanuel Raja Sandrasagra.

avec le soutien du Conseil des Arts et des lettres du Québec